Halfjar Skaldhammer
Messages : 159 Date d'inscription : 20/07/2018
| Sujet: Une missive du nord Sam 22 Fév - 1:41 | |
| Dans le courrier de la guilde, une lettre attire l'attention, toute spécifique. Cachetée d'un sceau oublié, elle proviendrait d'un endroit appelé « Le fort du Tenant », quelque part en Lordaeron. À voir la date inscrite dessus, il aura fallu du temps pour qu'elle parvienne jusqu'au refuge des Embruns. L'écriture est simple, masculine, agréable sans être élaborée. - Citation :
- Frère Galdric
Maître de l'Ordre du Tenant Fort du Tenant Lordaeron
Daniel Varenne Maître de Marchebruine Refuge des Embruns Forêt d'Elwynn
Au fort du Tenant, le 1er octobre de l'An 39.
Messire,
J'ai eu vent de ce tragique incident dans lequel votre guilde s'est vu être impliquée à l'initiative du Frère Urien Bardelion. Mes agents m'ont rapporté les faits selon ce qui s'est vraisemblablement passé, et le jeune écuyer, Thomas Madrant, nous a été ramené sain et sauf ; sur ce dernier point, je tiens à vous exprimer mes plus sincères remerciements. Quant au sort de son feu maître, je ne puis que déplorer la perte d'un homme de valeur, fiable et bienveillant, pour une cause qu'il croyait éperdument juste, et noble. Je puis comprendre que pour des étrangers à nos objectifs, il ait pu passer pour un fanatique, car Urien savait éminemment faire preuve de zèle dans l'application de son devoir, mais je vous prie de croire qu'il s'agissait d'un homme résolument bon.
Cette lettre doit cependant servir d'avertissement pour les vôtres, et je vous conjure sur ce second point d'y accorder toute votre attention.
La cabale d'Amuneth représente une terrible menace ; nombre de fois nous avons dû nous opposer à ses desseins, et nombre d'âmes charitables ont été prises, nombres de défunts arrachés à leur sépulcre, privés du repos auquel ils étaient en droit d'aspirer. Quoiqu'on vous dira ou voudra vous faire croire, ne vous laissez point duper ; les agissements de cette folle enorgueillie du pouvoir de vie et de mort qu'elle se plait à exercer sont résolument néfastes, et contre-nature. Il ne s'agit pas ici pour moi de faire une leçon de morale, mais je ne crois pas que quiconque d'assez saint d'esprit puisse tolérer qu'on relève impunément les morts, quelles que soient les motifs invoqués. C'est une question de bon sens et de respect.
Je ne sais pas quelles sont vos intentions à l'égard de celle qui se fait appeler la « Déesse de la mort » ; je ne peux que vous prier de vous en tenir à l'écart.
Du reste, je vous souhaite la réussite pour vos futures entreprises.
Que la Lumière vous guide, cordialement,
Frère Galdric | |
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