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 Rapport du 31/10/40 : L'épée de Savaldy

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Vespyr Nehaus

Vespyr Nehaus


Messages : 2
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Rapport du 31/10/40 : L'épée de Savaldy Empty
MessageSujet: Rapport du 31/10/40 : L'épée de Savaldy   Rapport du 31/10/40 : L'épée de Savaldy EmptyDim 1 Nov - 3:04

Citation :
Rapport du : Samedi 31 Novembre de l'an 40
Mission : L'épée de Savaldy
Lieu : Camp de bûcherons du Val-d'Est
Présents : Daniel Varenne, Halfjar Skaldhammer, Kriss, Tharnaa, Vespyr Nehaus


Ordre de mission : Retrouver Joyeuse, l'épée volée de Dorian Savaldy
Statut de la mission : Réussite

Rapport de mission : Rédigé par Vespyr Nehaus, présente lors de la mission et témoin des faits suivants.

C'est dans la soirée du 31 Novebre de l'an 40 que la guilde Marchebruine reçut une missive provenant d'un dénommé Dorian Savaldy, résidant du Camp de bûcherons du Val-d'Est. La présente lettre stipulait que M. Savaldy requérait de l'aide suite à un cambriolage avec effraction de sa demeure et vol d'un héritage familial, "Joyeuse".

La troupe se mit donc en marche vers 21h afin de rejoindre le camp et mettre en lumière tous les faits pouvant mener à une résolution de l'affaire. Après inspection des lieux, il fut établi que la porte d'entrée avait été forcée et qu'il ne manquait en tout et pour tout que Joyeuse, l'épée en vrai-argent léguée de père en fils depuis maintenant quatre générations à chacun des combattants de la famille. L'interrogatoire mené par Daniel Varenne révéla que Dorian avait un frère, enrôlé lors de la Quatrième guerre et dont il n'avait plus de nouvelles depuis. Vespyr Nehaus décela une piste, l'odeur d'un groupe d'hommes à l'hygiène douteuse qu'elle suivit après transformation en sa forme lupine. La troupe de Marchebruine se mit en marche en direction de la forêt avec en tête de file la worgen qui les amena jusqu'à la rivière - qu'ils traversèrent de fait -. Une fois arrivés au Cairn, dix truands armés les attendaient là en pleine discussion pour savoir quand est-ce qu'ils recevraient les étrennes promis par leur chef apparent, le seul vêtu d'une armure et possédant ladite épée.

Après une rapide concertation, il fut décidé que la négociation diplomatique serait la marche à suivre. Kriss rejoindrait les ombres afin de rester en embuscade si les choses venaient à mal tourner et n'agirait qu'au signal donné par Daniel Varenne s'il eut été nécessaire de combattre. Suite à une discussion menée par Daniel - qui révéla que le chef du petit groupe n'était autre qu'Ivan Savaldy, frère de Dorian Savaldy - l'affaire se déroula sans heurts. Ivan Savaldy, âpre de s'être retrouvé enrôlé avec son père encore en possession de Joyeuse, avec qui il combattit et qu'il vit mourir sous ses yeux, nourrissait envers son frère une jalousie certaine accentuée par le fait que ce dernier hérita de l'épée alors même qu'il n'eut pas foulé le champ de bataille à leurs cotés. L'intéressé décida donc de récupérer ce qu'il estimait lui revenir de droit, à savoir ladite épée qu'il vola à l'aide des bandits l'accompagnant. La discussion déboucha sur la restitution de Joyeuse ainsi que sur une repentance d'Ivan qui, libéré de ce fardeau, fut enjoint par Daniel de passer par le Refuge des Embruns puis de rejoindre les Bois-de-la-Pénombre afin de commencer une nouvelle vie loin de ses débâcles passées. Les bandits payés et Ivan Savaldy parti, les Marchebruines retournèrent au camp pour rendre l'épée à Dorian qui les accueillit avec force de remerciements. Vespyr et Tharnaa exposèrent les faits à Dorian Savaldy qui, compréhensif, aura à coeur de rendre Joyeuse à son frère si jamais leur chemin venaient à se recroiser. Une fois la porte de la demeure Savaldy fermée et l'affaire close, la guilde repartit au Refuge.

Il est à noter, à titre personnel de l'auteur, que l'approche diplomatique fut la meilleure des solutions à adopter, évitant ainsi un combat et d'éventuelles blessures inutiles pour une mission de cette envergure - bien qu'Halfjar Skaldhammer aurait préféré une tactique plus directe -. Espérons que cette histoire familiale débouche sur une réconciliation des deux partis, c'est ce que nous pouvons leur souhaiter de mieux.  
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