Vers Ordisnaque

Messages : 159 Date d'inscription : 20/07/2018

Citation :: RAPPORT NON LISIBLE.

Rapport du : Le 10 novembre de l'An 40
Mission : Vers Ordisnaque
Lieu : Marche-Ébène (Bois de la Pénombre), Ordisnaque (Marais des Chagrins)
Présents : Daniel Varenne, Halfjar Skaldhammer, Kriss, Elter, Jahil, Vespyr Nehaus, Hordierna Darran, Nell Hawkes

Ordre de mission : Atteindre le village d'Ordisnaque
Statut de la mission : Réussie

Rapport de mission : Qu'il soit dit que l'auteur du présent document a été le témoin des événements retranscrits ci-dessous, sous l'ardent regard du Grand Forgeron et Tout-puissant Khaz'Goroth.

Une fois l'épisode épidémique du refuge passé, la guilde décida de rallier le visage d'Ordisnaque, dans le Marais des Chagrins, selon les instructions laissées par les chevaliers d'Auroréa dans les Paluns.

Le voyage se passa sans déboire notable. On fit halte dans le Bois de la pénombre, dans le village désormais bien connu de Marche-Ébène (Anciennement Dame-d'Ébène) afin d'y recueillir quelques informations sur Ordisnaque. Personne ne sembla en mesure de nous renseigner sur sa localisation précise, ni le Seigneur Dorain (magistrat du village), ni aucun habitant, hormis Névéna Caldwynn, une mage qui officiait dans une tour du village. Il lui fallut la nuit pour mener ses recherches sur le sujet.

Entretemps, nous reçûmes la visite d'une femme étrange nommée Simikiel. Je laisse le soin à ceux qui s'en sentiraient capables de retranscrire ci-après le sens de ses élucubrations.

Le lendemain, comme escompté, Névéna nous indiqua la route sur notre carte, en ne manquant pas de nous faire savoir que le village dit d'Ordisnaque n'existait plus, que ce nom venait d'un passé déjà lointain. Fort intrigués, on reprit la route sans plus attendre, puis nous atteignîmes rapidement le marais après être passés par le Défilé de Deuillevent.

Après des heures et des heures de voyage, nous vîmes enfin une figure connue à l'endroit supposé où devait se trouver le village (Il n'y avait évidemment rien) : Tristan d'Auroréa, et son grand arc. C'est ce dernier que nous dûmes alors suivre à travers le marais des chagrins afin qu'il nous mène jusqu'aux contreforts d'une chaîne montagneuse. Là, le chevalier nous remit à chacun un genre de pierre magique censée nous faire atteindre le fameux monastère d'Auroréa ; après un bref interlude où il nous explique les quelques règles à observer, chacun put être transporté par un procédé qui m'échappe encore jusqu'à l'entrée de ce monastère.

Je ne m'attarderai guère sur la grandeur de cet endroit, encore moins sur l'émoi que sa magnificence suscita dans mon cœur, toujours est-il que nous y étions enfin parvenus, et nous pûmes bientôt nous présenter devant le chapitre complet de ce qu'il demeurait des chevaliers d'Auroréa.

Ils étaient huit, Eden y compris :

• Tristan, notre guide, Kayn et Abel, que nous connaissions depuis l'épisode du Collecteur dans les Paluns ;
• Isaac, qui nous avait été présenté comme étant le chef du chapitre ;
• Amon, un vieil homme néanmoins colossal, muet de son état ;
• Gabriel, à l'inverse, un petit gabarit ;
• Adam, un jeunot, semblait-il.

Les présentations furent faites qu'Isaac nous renseigna sur l'essentiel : la maladie sanguine était le fait de Lucius, l'un des leurs dont la sanité avait souffert des affres du temps. Il était cloîtré dans l'une des ailes barricadées du monastère, inaccessible pour l'heure. Une autre avait été elle aussi mise sous scellé, sans qu'on nous dise précisément pourquoi. Cela faisait maintenant bien longtemps que le monastère s'était coupé du monde, et les chevaliers perpétuaient ce secret du mieux qu'ils le pouvaient, quelques-uns des leurs s'aventuraient parfois à l'extérieur pour y trouver des ressources, ou empêcher qu'un intrus infortuné ne puisse les découvrir, chose hautement improbable.

Isaac nous proposa de nous installer avec eux dans la salle commune, plutôt large et espacée, où l'on put établir notre « campement » à l'intérieur du monastère.

- Halfjar