Marchebruine
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum de la guilde RP Marchebruine sur le serveur Kirin Tor
 
AccueilRechercherS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

 

 Retour aux sources

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Mélusine Greenwood

Mélusine Greenwood


Messages : 52
Date d'inscription : 11/05/2021

Retour aux sources Empty
MessageSujet: Retour aux sources   Retour aux sources EmptySam 15 Jan - 14:47

Citation :
Rapport du : Onzième jour du premier mois de l’an quarante deux.
Mission : Retour aux sources
Lieu : Vallée de Strangleronce
Présents : Kriss, Eden d'Auroréa, Judith de Merillac, Mélusine Greenwood
Ordre de mission : Retrouver un camps d'esclavagiste et libérer des esclaves dans la Vallée de Strangleronce
Statut de la mission : En cours

Rapport de mission :


Dans le début d'après-midi de ce onzième jours, Daniel Varenne nous a convoqué dans la cour du Refuge. Il nous a donné la lourde charge de retourner dans la Vallée de Strangleronce ou nous avions secouru la skalde du clan d'Halfjar. Sur la route, nous avions été attaqués par des gobelins de la Kapital Risk. Nous avions fermé les yeux sur eux, à l'époque nous n'étions pas là pour ça. Mais la campagne de Dun Thorod ne semblant plus à l'ordre du jour, il était temps de nous trouver une nouvelle occupation et libérer des esclaves est tout à fait dans nos cordes. Dans ce cadre, un de ses contacte : Agathe Hath aurait été à la pêche aux informations afin de faciliter nos recherches.

Nous avons donc pris la route de Hurlevent dans une ambiance légère pour rejoindre le port et trouver un bâtiment qui accepterait de nous offrir le passage jusqu'à Baie du Butin. Le Capitaine du port nous a orienté vers le quai numéro 13, situé exactement entre les numéros 12 et 14 et nous a conseillé de nous adresser au Capitaine Murena. Ce que nous avons fait. Le voyage, à bord de l'Horizon, nous a couté une quarantaine de pièces d'argent en tout, mais nous avons pu jouir à loisir de leur salle commune. Nous y avons notamment rencontré Etoile, un étrange personnage, sans doute l'apothicaire du navire ou ce qui leur fait office de médecin de bord qui a pu épargner à Judith les affres pénibles d'un voyage en mer.

Nous sommes arrivés en quelques heures, la ville était bondée en ce début de soirée et pleine d'animation, Kriss en voyant les mines déconfites de Judith et d'Eden a rapidement pris les choses en main. Assez rapidement, nous avons rejoint une auberge où nous passerions la nuit avant de retrouver notre contacte, Agathe Hath de la Boumtique, un magasin d'ingénierie et, vu son nom, d'explosifs. Quelque chose qui ravira Kriss. Agathe est sensée avoir exploré la jungle avant notre arrivée afin de nous permettre de trouver le camp de la Kapital Risk que nous avions croisé.

Il est bon de retrouver l'aventure et de nous éloigner un temps du refuge ou les sourires cachent encore l'amertume d'un départ sans explications malgré les efforts que nous avons fournis.

Mélusine Greenwood


+15
Revenir en haut Aller en bas
Judith de Merillac

Judith de Merillac


Messages : 16
Date d'inscription : 13/08/2021

Retour aux sources Empty
MessageSujet: Re: Retour aux sources   Retour aux sources EmptyJeu 20 Jan - 19:05

Citation :
Rapport du : Quinzième et dix-huitième jour du premier mois de l’an 42
Mission : Retour aux sources, chapitre II et III
Lieu : Vallée de Strangleronce
Présents :Eden d’Auroréa, Kriss, Haurst Gribeauval, Mélusine Greenwood, Judith de Merillac, Agath Hath (auxiliaire externe)


Ordre de mission : Retrouver un camp d’esclavagistes et en libérer les esclaves
Statut de la mission : En cours

Rapport de mission :

Nous retrouvâmes Agath Hath comme convenu et celle-ci nous indiqua qu’il serait délicat de trouver l’emplacement exact du campement que nous recherchions. Peut-on faire des omelettes sans casser d’oeufs ? Certains ânes répondent par l’affirmative.Toujours est-il que nous nous rendîmes sous une fausse identité, dépouillés de nos couleurs, dans quelque odieux marché aux esclaves qui se tenait dans la Baie-du-Butin, étroitement surveillé et fréquenté par toutes sortes d’individus sinistres. On bradait de pauvres femmes sales et affamées aux vices  d’hommes véreux.

Le Sire d’Auroréa, aidé de mademoiselle Greenwood, mit un terme à cette mascarade en prétextant que notre maléfique seigneur cherchait de la main d'œuvre utile et point des rebuts de boudoir. Malheureusement, quelqu’un avait déjà acheté des centaines de travailleurs. Il y avait fort à parier que cela touchait de près ou de loin au campement que nous désirions détruire. Le maître des enchères se confondit en excuses et nous fit accompagner d’un de ses séides pour nous mener au lieu d’embarquement des esclaves travailleurs : peut-être pourrions-nous ainsi en racheter quelques uns, pensait-il.

C’était un campement précaire arrangé dans des ruines trolles à côté d’une plage. Un large navire mouillait non loin. Idéalement, nous devions trouver un moyen de le rallier : peut-être en empruntant gentiment les embarcations des pirates, pleines à craquer d’esclaves ? Malheureusement, ces messieurs au teint brûlé par le sel ne nous laissèrent point d’autre choix que de tous les massacrer. Une vingtaine. Mademoiselle de Merillac - moi-même ! - reçut un terrible coup sur le crâne à cette occasion.

Cette effusion de sang jeta quelque inquiétude dans les rangs des esclaves nouvellement libérés. Le navire-prison, maudit soit-il, prit le large, abandonnant ses hommes à terre. Bien vite, plusieurs coteries se formèrent au sein des esclaves. Certains voulaient revenir à la Baie pour goûter à nouveau aux fers : la jungle les terrifiait. D’autres encore souhaitaient faire une expédition punitive et faire de leurs anciens bourreaux des prisonniers. D’autres, enfin, cherchaient une mort honorable en emportant avec eux autant de leurs geôliers que possible.

Fort heureusement, nous parvînme à modérer ces avis divergents et rallier ce petit monde autour de notre plan : nous allions remonter au coeur de la Vallée de Strangleronce, trouver ce maudit camp, l’anéantir, libérer autant d’esclaves que possible puis les relâcher dans la nature, en périphérie des Bois de la Pénombre. De là, ils pourraient chacun retrouver leur foyer, un nouveau but, une nouvelle raison d’exister… Puisse la Lumière les bien conseiller.

Nous nous arrêtâmes après une longue et éreintante journée de marche dans la moiteur de la canopée dans les décombres d’un campement gobelin, abandonné depuis un long moment et qui avait le mérite d’être encore hérissé de palissades en bois. Il fallait en effet ménager la santé de nos protégés. Nous aurions tout le temps le lendemain de reprendre notre honorable expédition.

+15
Revenir en haut Aller en bas
Eden d'Auroréa

Eden d'Auroréa


Messages : 70
Date d'inscription : 09/08/2019

Retour aux sources Empty
MessageSujet: Re: Retour aux sources   Retour aux sources EmptyDim 30 Jan - 0:24

Citation :
Rapport du : Vingt-cinquième jour du premier mois de l'an quarante-deux.
Mission : Retour aux sources
Lieu : Vallée de Strangleronce
Présents : Kriss, Mélusine Greenwood, Judith de Mérillac, Agate Hath, Eden d'Auroréa.


Ordre de mission : Libérer les esclaves du camp de travail de Gentepression.
Statut de la mission : En cours.

Rapport de mission :

Forts de quelques heures de repos et du couvert de la nuit, la guilde reprit sa marche à travers la jungle, en compagnie des esclaves affranchis plus tôt. Nous partîmes pour le nord de la région, par-delà le tourbillon qui séparait désormais la Jungle de Strangleronce en deux régions distinctes pour les cartographes, et en quelques temps, l'on arriva au fameux camp.

Je ne saurais dire à quoi je m'attendais exactement ; des mauvais baraquements, peut-être ; des coups de pioche portés à même la nuit sans place pour le repos ; l'on n'en trouva rien. Le camp était vide. Abandonné. Les tentes abattues, les contremaîtres absents, les esclaves tout autant. Les lanternes étaient éteintes, et les quelques bâtisses laissées à l'abandon, à l'exception d'une sorte de poste de commande gobelin construit au sommet d'une tour d'acier. Malgré la nuit, l'on distinguait une lueur caractéristique qui s'en dégageait, et l'on entendait comme un son de battement, évoquant un tambour, ou un coeur (et nous apprendrions plus tard qu'il s'agissait d'un coeur).

Notre ascension commença, et arrivés au sommet, nous fûmes accueilli par les premières âmes qui peuplaient cet endroit - si tant est que pareilles carcasses en possédaient une. Des gobelins au couleur de Gentepression, aux mouvements erratiques et au parler incompréhensible, tenant davantage du zombie que du contremaître véreux ; ils tournèrent à l'unisson vers nous, et nous barrant la route vers ce qui se cachait au sein de ce poste, l'on décida de les attaquer.

Ils répliquèrent, évidemment, mais ils étaient aussi animés d'une force toute particulière ; d'une invraisemblable constitution que pas même un coup mortel ne pouvait arrêter. Ils se désarticulaient comme des pantins et jouaient de ces aptitudes surnaturelles pour prendre l'ascendant, et ce fut seulement au terme d'un long combat, et lorsque j'ouvris la porte du poste pour y découvrir une statuette d'origine trolle, que la lumière cessa et que leurs corps démembrés disparurent comme la cendre au vent.

Ces battements ne cessèrent pour autant ; je les entendais davantage, loin vers l'est. Ils m'appelaient et s'entortillaient autour de mon coeur comme un serpent. L'on entendit la panique qui secoua la jungle, et des innocents poursuivis par d'autres de ces monstres possédés ; la majorité périrent en prenant fuite, et l'on ne put que sauver peu d'entre eux de la mort alors que nous abattions tous ces déformés.

En ce moment, je vis un autel, et un gobelin allongé dessus ; je vis des échafauds circonvenant d'anciennes ruines ; et, pire encore, je vis un Serpent Ailé représentés dans ces gravures qui décoraient l'autel. J'en avais l'idée, mais je n'osais guère l'articuler jusqu'à sa confirmation alors, mais ces horreurs étaient l'oeuvre d'Hakkar, l'Écorcheur d'Âmes ; ou plutôt, puisqu'étant mort, de quelques graines de sa force oubliée en un lieu qui aurait dû le rester. Nul doute que les Gobelins, dans leur avarice, ont plongé, aveugles et égoïstes, en ces endroits de pouvoir ancien, et en payent désormais le prix. Mais ces pauvres innocents, amenés à l'infection par la cupidité de leurs maîtres, ne méritent pas tel sort, et peut-être pourrons-nous l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

+15
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Retour aux sources Empty
MessageSujet: Re: Retour aux sources   Retour aux sources Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Retour aux sources
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Retour, renaissance
» Le retour de la Kvinnlid
» La voie sans retour
» Retour à la Marche de l'Ouest
» Retour au Bois de la Pénombre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marchebruine :: La Guilde :: Rapports de quêtes par années :: Rapports de l'An 42-
Sauter vers: