Une liche à Hurlevent

Messages : 52 Date d'inscription : 11/05/2021

Citation :: Rapport du : 11/10/42
Mission : Une liche a Hurlevent
Lieu : Hurlevent
Présents : Eden d’Auroréa, Kriss, Mélusine Greenwood, Brynhildr Asran, Alcinoé Fal’theril

Ordre de mission : Eclaircir le meurtre de l’équipe de nuit du Registre des guildes de Hurlevent
Statut de la mission : En cours

Rapport de mission : Nous étions revenus de l’Arche vaincu, défait. Nos séquelles n’étaient pas uniquement physiques, mais bien psychologique. Devant l’immensité de la tache qui nous était confiés et devant le revers que nous avions essuyé nous nous étions cachés derrière une insouciance temporaire. Mais il fallut nous rendre à l’évidence, pour vaincre le Père des Carnages nous devions nous compléter, nous améliorer, nous devions recruter. Daniel a donc décidé que nous devions nous rendre à Hurlevent.

La cité, je la connaissais bien, et il était autant rassurant qu’effrayant de constater que malgré les évènements, elle n’avait pas changé. Toutefois, nous devions nous apercevoir que la vie continuait toujours dans la Cité Blanche, et parfois sous ses formes les plus abjectes. Tout d’abord, le Registre de Guilde était fermé, un panneau à la peinture fraiche nous interdisait l’entrée au bâtiment et quelques mètres plus loin, un officier du Guet Urbain distribuait des instructions sèche à quelques gardes en service. Nous nous sommes approchés et avons appris le meurtre de l’équipe de nuit du Registre de guilde. Il est difficile de décrire l’effet que cela nous a fait, nous étions interloqués, nous avions pour habitude de passer par ce bâtiment lors de nos sorties en groupe, pour prendre les nouvelles fraiches. Alors, naturellement, nous spéculions tout en étant prêt à attraper le premier aventurier sur notre route dans nos filets. C’est ainsi que nous avons imaginé Fendrabyss coupable de ce meurtre pour venger leur mise au ban d’il y a quelques mois.

La soirée continuait et finalement, Daniel nous a abandonné pour écumer les tavernes les plus mal famées, lui aussi, je pense, avait une étrange impression concernant cette affaire. Au final, deux rombières nous ont mis sur une nouvelle piste concernant cette énigme. Les employés du registre avaient été tué soit par des démons, soit par des mort vivants. Puis deux gardes affirmèrent à portée de voix que quelqu’un, au quartier mage, se vantait de tout savoir de l’affaire. Hurlevent à ce côté positif : Les gens y sont trop insouciants pour tenir leur langue. Préférant de loin enquêter plutôt que d’écumer les sempiternelle même taverne de cette ville à la recherche d’une perle rare que nous ne trouverions probablement pas, nous avons pris la route du Quartier Mage, bloqué par l’Urbaine. Le quartier était confiné pendant une intervention du Guet.

Tout bon citoyen s’en serait tenu là, mais nous sommes aventuriers et, si nous obéissons aux lois du Roy, quand nous avons une idée en tête nous sommes capables d’allègrement les ignorer, alors nous nous sommes adressés à deux pauvres hères qui nous apprirent que le théâtre de l’action était l’Agneau Assassiné, que le petit vantard qui savait tout avait la réputation d’un homme honnête et humble. Ces deux roublards semblaient être assez débrouillard pour nous permettre d’entrer dans le quartier. L’un d’eux nous proposait une téléportation douteuse que mon expertise à très vite écarté. L’autre nous offrait l’escalade des toits de la cité. Ma foi, ce serait vivifiant !

Hurlevent, depuis les toits est magnifique, il faut le dire. Et cette vue d’une petite galaxie de torche et de candélabre allumé dans la nuit m’a rappelé mes jeunes années dans la tour et réveillé en moi une pointe de nostalgie, mais nous n’avions guère le temps de nous attarder. Nous avons, à la manière des aigrefins, parcouru le quartier mage depuis les toits, pour rejoindre le plancher des vaches à proximité de l’Agneau Assassiné… Ou la garde nous a cueillis comme les premiers traine-savates venus. Après quelques négociations, ils nous ont permis de nous rendre dans l’Agneau Assassiné qui se trouvait bouclé pour interroger quelques témoins.

L’officier en charge nous a également parlé d’une liche… Et c’est cette révélation plus que n’importe quoi ce soir là qui m’a glacé les sangs. Un nom m’était venu en tête : Tibérius.