Marchebruine
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 Carte Sortie de Prison

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Mélusine Greenwood

Mélusine Greenwood


Messages : 52
Date d'inscription : 11/05/2021

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MessageSujet: Carte Sortie de Prison   Carte Sortie de Prison EmptyJeu 20 Oct - 20:38

Citation :
Rapport du : 18/10/42
Mission : Carte Sortie de Prison
Lieu : Hurlevent - Prison
Présents : Eden d’Auroréa, Mélusine Greenwood, Brynhildr Asran

Ordre de mission :
Eclaircir le meurtre de l’équipe de nuit du Registre des guildes de Hurlevent
Statut de la mission : En cours

Rapport de mission : A l’Agneau Assassiné, il ne régnait que le désordre. La taverne avait été perturbée par une rixxe et, semble-t-il, notre arrivée n’était pas bien vue par la garde, même une vieille connaissance de la Tour des Mages nous a considéré avec dédains. Les représentants de la Loi nous ont laissé interroger les témoins, étant donné la nature supposée de l’ennemie : une liche. Il n’y avait pas grand-chose à tirer de cette histoire : Un aventurier, un tavernier et un chevalier était les derniers présents. Le tavernier tenait l’aventurier pour responsable, l’aventurier lui clamait qu’il n’avait dit que la vérité dont la liche était d’ailleurs absente et le chevalier se contentait d’être présent, seul indemne de l’affrontement assistant passivement à la scène et aux interrogatoires.

Ce fut l’aventurier qui nous mit la première puce de corruption à l’oreille. Nous imaginions une rixe fondée sur une élucubration apocalyptique d’un ivrogne et nous nous sommes retrouvé face à un homme tout à fait cohérent, qui disait simplement avoir entendu du bruit, avoir sentie le froid de la nécromancie, et se sentait observé par deux yeux jaunes. Jamais il n’avait parlé de liche. Son ecchymose à la joue venait de l’intervention de la garde, cette même garde qui avait voulu lui faire dire qu’il avait parlé de liche alors que lui voyais une intervention démoniaque. Nous sommes sorties pour faire part de nos découvertes à l’officier qui nous a permis d’enquêter et, en même temps, le confronter en lui parlant de la brutalité de son intervention. En guise de réponse nous avons été mis aux arrêts. Ce ne fut pas chose aisée et nous n’avons collaboré qu’avec la garantie de rencontrer un officier supérieur.

Curieusement, ma première pensée va à Hobbes. « Donnez-moi votre épée et je vous offre une carte sortie de prison ». Je goute aujourd’hui l’ironie de la situation. Nous avons été enfermés dans deux cellules séparés, les gardes ayant trop peur d’Eden, de sa couronne d’or et de ses armes si intimidantes.  L’endroit était sordide, un lieu empuanti par la crasse des prisonniers, par la lie de la Royauté et les laissé pour compte de notre société. Les gens s’y tenait soit avec l’absence de crainte de ceux qui ont acheté l’autorité, soit avec la servilité de ceux trop brisé pour encore rester debout. Nous n’étions pas mieux traités que du bétail et nous fûmes parqué là en attendant qu’un officier veuille bien venir nous parler. Nous en avons eu pour notre argent. Le seul qui se présenta à nous fut un sergent, des plus surpris par ailleurs, nous étions dans là dans des cellules réservées à des gens frayant avec la nécromancie et la simple présence d’Alcinoé jetait de sérieux doute sur notre usage théorique de cette magie abjecte. Alors nous lui avons expliqué la situation : Comment nous étions entrés dans le quartier mage, comment nous avions interrogé des témoins avec l’aval d’un lieutenant qui avait le jeune mage Thomas Dupin sous ses ordres, comment ce lieutenant avait prétendue une liche mêlée à l’affaire et comment ce même lieutenant nous avait mené ici injustement et sous quelle condition. Le sergent, Oslo de son nom, était outré et nous a promis que le lendemain, nous rencontrerions un officier supérieur. Notre présence en prison n’avait rien de régulière ni d’officielle, ce qui n’empêcha pas notre moral de baisser violemment. Nous sommes du coté de l’ordre et de la justice, pas du coté des traitres, des violeurs et des assassins.

La nuit fut longue et rude, ponctuée par les cris des prisonniers, qui geignaient, se plaignaient ou insultaient. Je crois qu’aucun de nous n’a pu trouver le sommeil. Nous étions cela dit reposé, nous avions vu pire comme endroit ou dormir. Dans la prison, nous avions au moins un toit. Ce sont les gardes qui amenaient le gruau matinal qui nous ont alerté de l’heure passant. Un levier s’actionna et toutes les cellules s’ouvrir, visiblement la prison recelait ses propres mécanismes et technologie qui n’aurait rien à envié a la manufacture naine, plus fine mais, je trouve, moins subtile. Nous nous sommes glissés dehors et les gardes après avoir mis les prisonniers en bon ordre se sont contentés d’abandonner leur poste, suivant leurs nouveaux ordres laissant les prisonniers sans surveillance en compagnie du gruau. Ce qui devait arriver arriva, une émeute éclata et aussi soudainement qu’elle commença, nous fûmes pris à partie. Le combat était déséquilibré, les prisonniers n’avaient aucune chance, aussi, dans la mesure du possible nous tentions de ne pas les tuer, tout en préservant nos vies. Puis ils arrivèrent. Trois personnages : une vieille femme, un demi elfe et un homme trapu dont le talent n’avait rien à voir avec la fureur désorganisée des prisonniers. L’échange fut porté à un tout autre niveau quand ils révélèrent leur pouvoir, une démoniste et son gangregarde et un rodeur à l’image de Daniel ou de Kriss. Des six prisonniers qui nous avaient attaqué seul un réchappa à la froide efficacité du rodeur qui cherchait à éliminer les témoins. Nous avons finalement réussi à les mettre en déroute et ils ont préféré la fuite.

Le rescapé ne nous appris pas grand-chose, lui et ses camarades de cellules avaient pour ordre de nous éliminer pendant la distribution du gruau. Un ordre qui était arrivé sous la forme d’un petit parchemin enroulé que ces hommes avaient avalé après l’avoir lu. Ce n’était pas la première fois que pareille ordre était arrivé et ceux qui l’avaient suivi avaient été libéré ou transféré dans un endroit moins insalubre. Pendant l’interrogatoire, les gardiens de la prison investirent de nouveau l’étage, se souvenant de leur devoir ou simplement alerté par le fracas épouvantable d’un combat opposant un démoniste, un démon et un rodeur à deux guerriers et une magicienne entrainée. Le Sergent Oslo les accompagnait. Nous lui avons tout raconté, de nouveau. Il n’était même pas surpris. Son officier trainait à venir nous rencontrer, alors, à notre grand damne, il nous a fait raccompagner en cellulle. Toutefois l’amélioration est notable. Notre cellule est gardée par deux « incorruptibles » nous avons récupéré nos armes nous avons eu un vrai repas et pas ce gruau à l’apparence immangeable et nous sommes ensemble dans la même cellule.

La corruption semblait régner dans ce clapier et pour, nous l’espérions, encore quelques nous étions mélangés à la frange de la population que la Royauté préférait tenir à l’écart des bons citoyens. Il ne fallait pas que cette captivité dure trop longtemps, nous étions à couteau tiré et cette fois, nous étions bel et bien armés.
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