Marchebruine
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 Sombre est ce cachot

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AuteurMessage
Eden d'Auroréa

Eden d'Auroréa


Messages : 70
Date d'inscription : 09/08/2019

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MessageSujet: Sombre est ce cachot   Sombre est ce cachot EmptyVen 4 Nov - 21:00

Citation :
Rapport du : Vingt-cinquième jour du dixième mois de l'an 42
Mission : Sombre est ce cachot
Lieu : Hurlevent - Prison de la Capitale
Présents : Mélusine Greenwood, Brynhildr Asran, Alcinoé Fal'theril, Eden d'Auroréa


Ordre de mission : Elucider l'affaire des meurtres du Registre des Guildes.
Statut de la mission : Réussite.

Rapport de mission :

De patience et de clarté d'esprit l'on dut s'armer, ainsi que les secondes devenaient des minutes, et les minutes des heures, au sein des cellules froides, humides, et déshumanisante de la Cité Blanche. Après le fiasco de l'heure du repas, l'on nous renvoya dans ce cachot, qui n'en était un que parce que nous n'avions d'autres choix que de nous plier à la demande des gardes - une chose bien plus simple, ainsi qu'elle nous était demandé par le Sergent qui s'était avéré être ami, et non ennemi.

Enfin, au bout de plusieurs heures, l'on nous présenta une caisse où se trouvaient les armes des aventuriers qui leur furent prises lors de notre injuste arrestation, et cela ne voulait dire qu'une seule chose : il n'y aurait d'autre porte de sortie de cet obscur endroit que par la voie des armes et de la violence, et ainsi que les gardes en poste à nos barreaux se rappelaient d'un temps jadis où ils étaient dans le lointain Norfendre, leurs vies volèrent en éclats en une passe d'arme, par le biais de Gardes rendus zombies par quelque maléfice que je ne saurais décrire.

On s'extirpa de la cellule en toute hâte, et notre escarmouche souterraine commença : inutile de dire que la prison toute entière était secouée par le chaos et le conflit, et aux étages si bien supérieurs qu'inférieurs, tout ce que l'on entendait s'en trouvait mêlé aux cris des hommes et au fracas des armes. La guilde, alors, mit en déroute ce premier groupe d'adversaire, au nombre de dix, et l'on décida de gagner les étages ; car il était hors de question d'abandonner le Sergent qui avait fait preuve de compassion lorsque nous n'étions que des suspects injustement arrêtés.

L'on prit les escaliers, et l'on arriva jusqu'au nouvel étage où régnait le désordre et la destruction ; les gardes retournés contre les leurs donnaient lieu à une sorte de guerre civile où deux camps fidèles à deux prétendants au trône en seraient venus au conflit. Et outre ces gardes devenus monstres sans raison ni loyauté, il était l'un de ces mages noirs que nous avions déjà croisés, lequel pressait les prisonniers de cet étage au travers d'un portail sombre ; pour quel dessein, je ne le sais guère, mais toujours est-il que nous nourrissions l'espoir de délivrer le Sergent et ses hommes d'un triste sort, en pariant que les zombies cesseraient d'être lorsque le mage tomberait, mais rien n'y fit.

Bien qu'il mourut, rien n'arrêtait ces créatures, et bientôt d'autres sorciers vinrent, et nous dûmes battre en retraite, pressés par le Sergent qui nous intima de quitter la prison et de tirer cette affaire au clair, alors que lui fonçait au devant du danger et des étages infestés par la mort pour secourir les hommes encore coincés : un sacrifice méritant un respect que les mots ne pourraient convier.

Alors, l'on prit, avec l'aubergiste et l'aventurier qui furent arrêtés en un même temps que nous, à l'Agneau Assassiné, un passage secret hors de la prison, au sein d'une cellule, et alors que la liberté nous tendait les bras, se dressa sur notre chemin l'arrogant magicien Thomas Dupin, lequel voulait, selon les souhaits de son lieutenant, nous empêcher de partir. Il ne craignait rien, pas même la menace pour sa vie, et ainsi que nous allions nous débarrasser de lui, Mélusine le transforma en mouton, et nous pûmes quitter la prison par une échelle de secours.

Au dehors, la vie était paisible. Insouciante des conflits qui se déroulaient dans cet enfer carcéral, et nous courûmes jusqu'au porte de la ville pour prévenir le Général de la cité de la situation, lequel était en entrevue avec une Capitaine dont nous ne possédons pas le nom, mais dont l'identité ne pourrait être on-ne-peut-plus clair : alors qu'il faisait volte-face et gagnait la prison pour secourir ses hommes, elle ne nous offrit qu'un rictus vicieux qui fit d'elle la coupable des accusations fallacieuses qui tombèrent sur notre guilde et nous enfermèrent dans ce cachot sombre. Qui est-elle réellement ? Je ne saurais dire, mais sans doute s'agit-il de l'une des déchus de Fendrabysse. Et si ceux-ci ont, par quelques moyens insidieux, pénétrés les haut-rangs militaire du Royaume, alors le combat sera rude.

Qu'Auroréa protège ces infortunés.
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