Mine et châtiment

Messages : 52 Date d'inscription : 11/05/2021

Citation :: Rapport du : Vingtième jour du premier mois de l’an 43
Mission : Mine et châtiment
Lieu : Les Paluns, Baie du Butin, Terre Foudroyées
Présents : Eden d’Auroréa, Mélusine Greenwood, Brynhildr Asran, Alcinoé Fal’theril, Egan Reynor, Dean Rochefort (Protecteur), Justin Johansson (Protecteur) Kastan Verris (Allié, Rénégat de Fendrabysse)
Mission : mettre fin à l’activité d’une mine de cristaux de pouvoir de Tibérius pour ainsi endiguer l’afflux de ses apôtres et paralyser temporairement ses activités nécromantiques

Rapport de mission :

Voilà bien longtemps que je n’ai pas consigné par écrit nos pérégrinations et il s’est produit de nombreuses choses. Le commencement de cette aventure se fait comme souvent, par un billet de notre allié de circonstances : les renégats de Fendrabysse nous appelaient à Comté de l’Or afin d’obtenir notre aide. L’affaire se déroulerai en deux temps : Premièrement écumer les Paluns à la recherche d’un site de fouille archéologique de Fendrabysse afin d’y rencontrer un contremaître et lui arracher l’emplacement d’une mine depuis laquelle Tibérius extrait les cristaux nécessaire à la circulation de son pouvoir. Pour se faire nous serions accompagné de Kastan Verris qui fut employé dans un de ces sites de fouilles. Ensuite, ramener Kastan par navire a Baie du Butin avant de gagner la mine de Tiberius en compagnie d’Elan le Magicien et la rendre inopérante.

Le voyage jusqu’au Paluns se fit sans histoire, le seul fait marquant fut le cri horrifié de Kastan qui se rendit compte que ses alliés tombés au combat furent exhumés probablement par la nécromancie. Ces hommes et lui étaient lié depuis l’enfance, issu du même village de la forêt d’Elwynn, un camp de bucheron. Triste fin pour de jeunes hommes qui ne rêvaient que de voyage et d’aventure et violent rappel à l’ordre d’une fin qui nous attend peut-être nous qui vantons notre esprit utopique. Le lendemain de ces évènements nous gagnâmes tant bien que mal dans ce marais étouffant le site de fouille de Fendrabysse. Le contremaitre et ses hommes étaient là, rassemblé dans un camp de fortune et je jure sur la Sainte que de loin, j’aurais pu les prendre pour un champ d’épouvantail. Affaiblis, amaigris, désespéré ces hommes se tenaient là, prêt à lutter pour leur survie et pour celle de quelques camarades prisonniers d’un étrange gardien et de sa garde rapprochée de mort vivant. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour nous convaincre et très vite nous nous sommes dirigés vers le camp de travail pour libérer les travailleurs. L’assaut fut brutal, soudain et violent. Tous les non-morts trouvèrent la paix ce jour-là. Malheureusement nous ne pûmes sauver tout les survivants et une dizaine périrent sous les coups de ces gardes qui n’avaient qu’une mission : s’assurer que rien ne leur survive. Le sorcier qui les dirigeait, en réalité un apôtre de Tibérius tenta bien de fuir, mais il en fut empêché et promptement éliminé et je ramassais son bâton impie afin de l’analyser. Nous retournions voir le contremaitre et encore une fois, nous constatâmes la trahison infamante de Villenoir, chef de Fendrabysse envers ses propres hommes. Aussi le contremaitre n’hésita pas : La mine que nous cherchions se trouvait dans les Terres Foudroyées. Il était temps de gagner Menethil pour trouver un transport jusqu’à Baie du Butin.

Là-bas nous trouvions une vieille connaissance, le Capitaine Murena accompagné pour une fois de sa femme, il accepta de nous convoyer jusqu’à Baie du Butin pour y déposer Kastan et la bande de réfugié qui l’accompagnait désormais puis de nous emmener ensuite vers les Terres Foudroyés ou se tenait l’objectif finale de cette bataille que nous menions.

J’ai écrit un peu plus haut que j’emportais un artefact appartenant à l’un de ces maudits apôtre et c’est cela qui fit de notre voyage maritime un fait intéressant à coucher sur ce parchemin. Je sais que ces lignes déplairont à la plupart, mais elles serviront à la fois d’avertissement, de mémoire, mais aussi d’encouragement.
Je remarquais que le bâton de l’apôtre était toujours anormalement actif alors je décidais de me plonger dans son étude plutôt que de le détruire immédiatement. Se fut mon erreur car je sentie la magie nécromantique essayer de me saisir alors que je tâchais de comprendre ce flux d’arcane dévoyé et je jure que sans l’aide de la Lumière, je ne serai plus en mesure d’écrire ces lignes. Je ne suis pas sortie de cet assaut ésotérique sans stigmate : Une marque en forme de scarabée orne ma peau et j’ai peur que sa nature nécrotique n’alerte tout les disciple de Tibérius de ma présence. J’ai peur que cette souillure s’étende au reste de mon corps et que je sois obligée de m’amputer. Oui, cette erreur pourrait paraitre terrible, mais le prix que nous en retirons dans notre lutte est inestimable. Désormais je sais que Tibérius n’impose pas son pouvoir. Il le propose à des mages trop faibles mentalement pour le refuser et une fois ce pouvoir accepté, la personnalité de l’apôtre s’efface au profit de celle de Tibérius. Abattre un apôtre revient plus ou moins à abattre une partie de l’âme du nécromancien. Également, je puis désormais affirmer que Tiberius se trouve dans les Carmines ce qui réduit drastiquement notre champs de recherche. En guise de moralité à cette épisode malheureux je dirai que la curiosité est dangereuse, mais que dans l’ignorance nous sommes condamnés à l’échec. La bonne voix est située entre ces deux extrêmes.

Enfin, au bout de quelques jours, nous sommes arrivés à Baie du Butin. La ville était agitée, anormalement fermée. Quelques un dès notre partirent en ville chercher Elan le Magicien et les autres préférèrent rester sur le navire. C’est ainsi qu’Alcinoé, Edgan et moi-même arpentions les ponts suspendus de ce port gobelin. D’habitude, Baie du Butin est une bouillie infâme de pirate, d’ivrogne, de crasse, de stupidité le tout mélangés à de la joie de vivre, de la fausseté et une bonne dose d’alcool plus ou moins bon marché. Mais ce jour la les choses étaient différentes : Les cogneurs du Cartel Gentepression étaient trop nombreux et trop agressifs. Très vite l’on apprit grâce à Edgan qu’ils attendaient une invasion de Mort Vivant. La chose nous fut très vite confirmée par Elan le Magicien qui nous attendait à la taverne. Il nous rappela que les Rénégats de Fendrabysse étaient présent et que combattre cette invasion n’était pas notre combat. Il avait raison et nous fîmes le choix qui s’imposait. Nous choisissions, honteux, de ne pas combattre, de nous préserver pour mieux frapper quand l’heure sera venue.
J’en profitais pour interroger Elan sur les motivations de Villenoire, puisque celui-ci, jadis était son second et je n’appris pas grand-chose, à part que le dirigeant de Fendrabysse se savait mourant. Finalement nous regagnâmes le navire au moment où la bataille éclatait.

Puissions nous avoir fait le bon choix.