Mélusine Greenwood
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 | Sujet: L'Apostat de la Paix  Lun 13 Fév - 21:34 | |
| - Citation :
- Rapport du : Troisième jour du deuxième mois de l’an quarante-trois.
Mission : L’Apostat de la Paix
Lieu : Refuge des Embruns – Steppes Ardentes
Présents : Daniel Varenne, Eden d’Auroréa, Alcinoé Fal’Theril, Brynhildr Asran, Edgan Reynor
Ordre de mission : Dissimuler le Toucher d’Aman’Thul au Père des Carnages
Statut de la mission : Echec
Rapport de mission :
C’était pourtant un jour comme les autres, un jour paisible. Je revenais d’un voyage et je saluais chacun. Nous causions de tout et de rien, Edgan et moi. Je crois que je l’ennuyais pendant qu’il écrivait quelques mémoires sur un journal ? Ou qu’il dessinait. Cela m’échappe. La guerre nous fut livrée. La cloche de la herse traversa la cours et alla s’écraser contre l’abbaye. Dans le chaos, nous trouvions un semblant de discipline. Edgan ralliait Marchebruine et je courrais activer les défenses mise en place par le cabinet Coracis. Elles furent balayées.
Les Héraut de l’Apocalypse investirent la cour intérieure avec leur troupe. Il ne leur fallurent guère plus de quelques minutes pour neutraliser toute résistance : Asbeel détruisit le village de nos habitants. Armaros s’occupa de faire des adolescent qui s’était fait du refuge un foyer les prisonniers de ses chaînes infames. Tamiel mis en déroute nos protecteurs. Il fallait sauver le plus grand nombre tout en faisant notre devoir. Nous le savions : Le Père des Carnages venait pour le Toucher d’Aman’Thul et il fut confié par la force des circonstances a Brynhildr Asran alors que nous tentions d’évacuer les quelques habitants encore valide par un portail que j’allais ouvrir dans l’entrée de l’abbaye. Là encore nous fûmes mis en déroute : Gadreel d’Auroréa, l’Apostat de la Paix, nous attendait.
Les adolescents furent trainés devant nous, pris en otage par Armaros pour récupérer l’artefact que nous protégions. Eden, par simple revanche envers un passé révolu, fut jeté en pâture à son ancien frère d’arme qui lui brisa l’échine, sans plus de cérémonie, ainsi tomba celui qui traversait les âges. Finalement, je ne sais plus si nous cédâmes ou si Asbeel flaira la piste de l’artefact mais notre résistance fut totalement vaine car il fut récupéré et activé par l’ennemi.
Nous nous sommes fait happer par les sables du temps, nous avons virevolté d’âge en heure et d’heure en âge pour enfin finir par tomber du ciel d’une région dévastée, désolée. Nous entendîmes celui que nous connaissons sous le nom de Ragnaros hurler. Nous avons réussis a nous rétablir sans peine, mais alors que nous retrouvions nos esprits, les évènements nous maltraitèrent de nouveau : Des chiens de feu et de lave nous attaquaient en meute et la défense était d’autant mois aisée qu’en ses terres je ne ressentais plus l’arcane aussi bien qu’avant et la Sainte peinait à répondre à Alcinoé. Ainsi, pris dans un combat que nous n’étions pas voué a gagné, la providence vint de deux combattants de passage qui nous vinrent en aide. Deux humains nommé Léandre et Honoré combattirent ces chiens à nos cotés et nous offrirent l’opportunité d’une retraite. Ils nous menèrent à leur colonie. Une des dernières colonies humaines : La Colonie des Carmines. Ils nous apprirent que les Haut Elfe de Quel’Thalas avait été massacré par les forces Sombrefer. Que les Mages avaient disparus, incapable de canaliser l’arcane. Ainsi, Alcinoé est elle la dernière représentante de sa race et je suis, semble-t-il, la dernière des mages.
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