Marchebruine
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 L'appel du Destin

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AuteurMessage
Daniel Varenne
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Daniel Varenne


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Date d'inscription : 18/04/2018

L'appel du Destin Empty
MessageSujet: L'appel du Destin   L'appel du Destin EmptyMar 21 Fév - 1:05

Citation :
Rapport du : 17/02/43
Mission : L'appel du Destin
Lieu : Montagnes d'Elwynn, Lac du Cairn
Présents : Daniel Varenne, Mélusine Greenwood, Alcinoé Fal'theril, Brynhildr Asran, Edgan Reynor


Ordre de mission : Escorter le convoi jusqu'au lac du Cairn, pour s'y ravitailler.
Statut de la mission : Accomplie

Rapport de mission :

Nous commencions à peine à prendre nos marques dans cette réalité alternative. Rassemblés sous le toit médiocre mais ayant le mérite d'exister d'une maison pareille à une cage à poules, nous n'avions qu'à nous remettre des blessures infligées par le combat contre les chiens des enfers, en attendant que nos nouveaux alliés ne viennent nous trouver.

Leur requête était simple, du moins en apparence : nous irions, aux côtés d'un convoi, crapahuter dans les hauteurs calcinées de la région jusqu'à pouvoir rallier le lac du Cairn, censé être le dernier bastion d'une nature inviolée et n'ayant pas encore été consumée par les flammes. Les ressources du village de fortune étaient considérablement limitées, et considérant leur accueil, il était logique que nous promettions à Léandre et Honoré notre soutien dans cette entreprise. Et, lorsqu'ils vinrent enfin nous trouver pour que les derniers préparatifs s'achèvent et que l'on se mettent sur cette longue route sous la fournaise, nous n'avons qu'à peine pris le temps d'échanger avec le vieil homme.

Une présence singulière, menaçante sans que pourtant il n'ait eu à bouger le moindre pouce. Par ses paroles, il nous a fait comprendre qu'il sait d'où nous venions, et nous a sommé de nous souvenir que ce monde n'était pas le nôtre. Nous ne risquions pas de l'oublier. (Il semblerait que nous soyons les seuls à pouvoir voir ce vieil homme, ce qui pose de sérieuses questions sur la trame temporelle.) L'échange passé, nous nous sommes mis en route.

Afin de pouvoir gagner les montagnes d'Elwynn, nous avons dû passer à l'ombre du Mont Rochenoire, et de la tempête de la Première Flamme qui y sévit. Une fournaise comme jamais je n'en avais traversé. Nous pouvions sentir la présence du dieu élémentaire. Nous sentions combien nous n'étions que de simples fétus de paille pas même suffisants pour attirer son attention, ce dont l'on s'est bien volontiers suffit. Passée la stupeur, nous nous sommes faits les plus discrets possible, avant de continuer. C'est une fois dans les montagnes que nous avons mené notre première halte, afin que les chevaux puissent se poser et reprendre leur souffle, un instant apprécié par l'ensemble des voyageurs.

Quelques heures après notre halte, nous avons repris la route. Si la majorité du temps, nous n'eûmes qu'à chasser quelques lapins changés par les forces élémentaires, et persévérer sur le chemin de suie et de cendre, nous avons remarqué les traces de passage d'un autre convoi, appartenant probablement à un village idolâtrant la mort et avec qui les relations sont, pour nos alliés, plutôt... Lacunaires. Trop de différences fondamentales. Au moins ne se combattent-ils pas. Et c'est sur la continuité de cette passe que nous avons trouvé le corps agonisant d'un cerf.

C'était la première fois depuis notre arrivée dans cette dimension cataclysmique que nous pouvions voir un reliquat de notre monde. Une bête inchangée. Et celle-ci disparaissait sans qu'on ne puisse espérer la sauver, éviscérée par un autre animal que nous ne pouvions identifier alors.  Les soins de Fal'theril n'auraient pu suffire, et nous avons été forcés d'abréger ses souffrances, au grand damn de Honoré qui a été particulièrement atteint de la mort de la noble créature.
Nous pûmes trouver le coupable plus loin, ou plutôt les coupables : trois Phoenix élémentaires qui nous tinrent en embuscade, lorsque nous sommes arrivés sur un charnier dont ils étaient responsables. Des créatures à la force insoupçonnée et d'un danger considérable, que jamais je n'aurai pensé pouvoir rencontrer ici. Toutefois, nous avons pu les vaincre, au prix d'un grand nombre de blessures pour Reynor et d'autres colons.

Nous n'avions pas le temps de rester sur place. Nous devions atteindre notre objectif, et nous étions à découvert, prêts à être cueillis par des suppôts de la Première Flamme. Alors, nous avons continué notre chemin en direction du Lac du Cairn, que nous finîmes par atteindre. Une étendue d'eau pure, une surface bienvenue avec quelques traces de gazon, d'une nature verte qui ne nous manquait que trop. Mais c'est en voyant ce paysage tant espéré que nous avons également entendu des voix qui n'avaient à y être : celle de nains de la Première Flamme, qui ont pris un otage, et détruit le convoi qui nous a précédé en ne laissant qu'un seul survivant : le prisonnier.
Alors que nous nous rapprochions, nous avons pu entendre ses suppliques et demander grâce : le lâche avait déjà parlé, et confié vraisemblablement l'emplacement de sa colonie, ce qui ne l'empêcha pas d'être condamné à mort par le commandant nain chargé de l'opération. Un traqueur, chargé par la Première Flamme de détruire tout ce qui n'a pas encore été calciné par le pouvoir de Ragnaros. Et c'est précisément pour soutenir ce but qu'il invoqua un élémentaire de flammes, voué à détruire le lac, pendant que lui et sa garnison partaient dans l'autre direction - présumément, pour préparer le siège du village des suppôts de la mort.
Pour préserver le Lac du Cairn, vestige inestimable et dernière source d'eau viable connue, nous l'avons affronté, au prix des vies de quatre colons. Le combat a été, une fois de plus, d'une rudesse surprenante, et Honoré essuya de considérables blessures, ainsi que Mélusine. Nous n'étions plus en état de tenir le moindre combat.

Et c'est à cet instant qu'est apparu Destin, le draconide au service du Père des Carnages. Alors que le temps se figeait pour nos alliés, et qu'une pluie de sable pâle et noir tombait du ciel, nous l'avons vu par delà la surface du lac, sur la petite île intérieure. Nous pouvions, comme nous l'avons vite découvert, marcher sur l'eau, et avons rallié notre ennemi.
Celui-ci n'était pas là pour combattre. Seulement pour rendre compte de notre situation - ce qui atteste que notre présence ici n'est pas un hasard -, mais également pour confier la raison de notre présence. Au moins avons-nous pu le questionner un temps sur la situation de nos alliés du Refuge, dont la majeure partie est toujours en vie, et libérée de leur joug - si l'on admet que l'on puisse lui faire confiance.

Nous connaissons déjà notre tâche : tuer Ragnaros.
Rien que ça.

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