L'épreuve de force

Dès que nos forces furent retrouvées après la course jusqu'au plus haut de la montagne, nous nous rendîmes pour la dernière épreuve clef avant l'audience avec la Val'kyr.

Nous suivîmes les indications du juge sombrefer à la lettre et nous n'avons pas mis longtemps avant d'arriver devant les remparts de la copie de la cité brisée de Stromgarde. Il n'y eu aucun arbitre, aucun juge pour nous donner les consignes, nous l'avons attendu par habitude, mais il n'est jamais venu.

Nous avons donc décidé de franchir la porte de nous même, et nous sommes retrouvés dans ce qui ressemblait à une arène circulaire. Il n'eut pas fallu longtemps avant que le vent se mette à souffler, pareil à l'ouragan furieux qui nous empêchait jusque là d'accéder à la ville. L'obscurité tomba subitement, et dans le ciel, comme un soleil au zénith, apparue une lueur aveuglante qui repoussait cette obscurité et qui s'écrasa juste devant  nous.

Une grande bête, au corps fait d'un brasier sans pareil, semblable à un oiseau et dont la taille flirtait avec celle des proto-dragons. Nul doute qu'elle devait être la source de son espèce, celle qui les engendraient, car les autres phénix et oiseaux pareils en leur forme ne rivalisaient en rien avec ce spécimen ci. Ses ailes renforcées par de l'élémentium, aux pals acérés et aux serres de rhyolite là pour déchirer la chaire de ses proies, si elle ne les a pas carbonisé avant. Nul doute qu'il s'agissait là de l'épreuve de force.

Bravant les flammes, les coups de becs volcaniques et ses ailes capables d'envoyer des vents aussi sauvage qu'elle ne l'était, nous parvîmes à l'abattre, non sans blessures. Le juge vint pour nous dire que désormais, nous étions libre de quitter le Champs d'honneur, ou d'aller voir Thrùd pour l'audience.

La forteresse de Stromgarde s'ouvrait à nous. Et avec elle, l'ultime épreuve.