Mélusine Greenwood
Messages : 52 Date d'inscription : 11/05/2021
| Sujet: Le Cheval déshonoré Dim 28 Jan - 14:29 | |
| - Citation :
- Rapport du : Après les guerres gnolls sous l’ère de Barathen Wrynn
Mission : Le Cheval déshonoré Lieu : Un souvenir de la Marche de l’Ouest Présents : Zaqiel d’Auroréa, Simikiel d’Auroréa, Kayn d’Auroréa, Daniel Varenne, Mélusine Greenwood, Alcinoé Fal’theril, Brynhildr Asran
Ordre de mission : Découvrir les faiblesses des Hérauts du Carnage Statut de la mission : En cours
Rapport de mission : Le gamin courrait vite, plein d’entrain et d’énergie et sans l’impulsion de la nature du lieu ou nous nous trouvions, nous aurions put le perdre tant son départ nous pris de cours. Mais il était là, à observer une trace, si concentré que nous le fîmes sursauter. C’est une magie bien étrange, parfois nous avons une influence sur les évènements, nous pouvons parler, discuter avec les acteurs de quelques scènes, d’autres fois. Quand les éléments deviennent vitaux à la nature même du souvenir nous sommes impuissants. Nous entrions dans un de ces moments. Nous découvrions notre proie : un ours de grande taille, un ours à la fourrure épaisse et au poil brun parcouru d’étrange motif blanc. Il était facile de deviner que cet ours n’était pas d’Azeroth, Armaros traquait un ours qui appartenait au Rêve d’Emeraude. Comme pareille créature a pu s’échouer dans notre réalité ? Nous ne savons pas. Nous ne saurons probablement jamais. L’ours approcha l’enfant, renifla, renacla, hurla presque à son visage, puis fit demi-tour. Plutôt que d’attaquer cet ours trop conscient des réalités du monde pris la fuite. Armaros, plus insouciant, le poursuivis, malgrès nos avertissements, tant et si bien que nous dûmes nous remettre à courrir. Nous arrivâmes a un village en ruine. A ses portes, l’ours se volatilisa et la vision du village dévasté suffit à nous faire oublier sa présence. Nous avions de nouveau le contrôle des évènements et nous avons pu interroger quelques survivant au pillage. Le récit que l’on nous fit nous glaça le cœur. Ce n’était ni des gnolls ni des trolls qui étaient à l’origine du pillage. C’était les guerriers au Cheval du Roi Barathen. Ces mêmes guerriers qu’un ours gigantesque venait de blesser. Ces mêmes guerriers que nous avions laissés avec Jerral. Armaros suivait également notre raisonnement et la course repris. De nouveau des démons figèrent le souvenir pour tenter de nous arrêter, de nouveau nous les avons repoussés. Deux fois, sensiblement au même endroit, proche d’une falaise donnant sur les plages de la Marche de l’Ouest. Mais pour la suite, nous étions impuissants. Pour le souvenir, nous avions de nouveau cessé d’exister. Nous étions contraints d’assister impuissant à l’agonie d’un homme bon qui, lorsqu’il s’apercut de sa présence, n’eut qu’une seule pensée : Dire à son fils de fuir pour le mettre en sécurité. Ce qu’Armaros finit par faire, avant d’être rattrapé par l’une des brutes qu’il avait pourtant participé à aider. La sauvagerie d’Armaros est terrible et nous en avons vu, peut-être, le début de l’origine car le bourreau de l’enfant se fit égorger alors même qu’il tentait de l’étrangler. Armaros faillis périr, non pas d’asphyxie, mais noyé dans le sang de sa victime. Hagard, pantelant. Il reprenait le chemin de chez lui. Sans aucun doute, le Héraut du Chaos est né ce jour-là. | |
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