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 La bataille d'Eldre'thalas

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AuteurMessage
Daniel Varenne
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Daniel Varenne


Messages : 317
Date d'inscription : 18/04/2018

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MessageSujet: La bataille d'Eldre'thalas   La bataille d'Eldre'thalas EmptyMar 13 Sep - 20:42

Citation :
Rapport du : 10/09/42
Mission : La bataille d'Eldre'thalas
Lieu : Arche, Eldre'thalas
Présents : Daniel Varenne, Mélusine Greenwood, Brynhildr Asran

Ordre de mission : Libérer les rebelles de Eldre'thalas
Statut de la mission : Accomplie

Rapport de mission : Nous venions, enfin, de prendre notre première victoire contre les membres des forces du Carnage. Cette bataille nous avait coûté quelques braves, mais les pertes avaient pu être cantonnées à un minimum. C'était un jour glorieux pour les rebelles, et précieux pour nous. Nous n'avons, toutefois, pas eu le temps de nous reposer sur nos lauriers. Après un repos nécessaire, après avoir pansé et soigné les blessures, Kayn de la Couronne Dorée et ses alliés nous ont invité à persévérer dans nos entreprises : il était temps d'aller porter le conflit à Eldre'thalas, pour en libérer les rebelles. Et si ce conflit n'était pas celui de la Couronne Dorée, au moins acceptaient ils de nous prêter main forte pour le moment.

Il fallu un temps considérable pour rassembler les quelques quatre vingt âmes présentes. Tous forts de cette victoire, et d'une opportunité de pouvoir ne serait-ce qu'un peu gagner d'espoir, de pouvoir redresser l'échine. Les pouvoirs arcaniques de Kayn sauront téléporter l'ensemble de cette armée derrière le bouclier couvrant actuellement les ruines. Car là était la problématique : outre le bouclier à outrepasser pour rallier les rebelles restants, la ville était actuellement victime d'un rassemblement colossal des troupes du Carnage. Ainsi, il nous fallait agir, et vite. La téléportation fut preste, et efficace, et bientôt nous arrivâmes à Eldre'thalas.

Les runes étaient immenses. Et lorsque nous pûmes récupérer nos sens, altérés par la téléportation aux curieux pétales d'arcanes, nous en virent toute l'expression de gloire passée. Des flèches hautes parfois écroulées, des arches hantées de lierre rampant, deux tours pantagruéliques dont il ne restait plus que les bases. C'était un spectre de ville, et ses hauts remparts empêchaient de pouvoir être témoin de l'état de ses boyaux. Apparus au pied de ces remparts, aux portes détruites d'Eldre'thalas, nous pouvions voir les visages lointains des aventuriers prisonniers jusque là, anxieux et méfiants, mais bien vite rassurés par la présence de Victoire et Asmer. Le plan a été vite devisé : Kayn allait s'enfoncer dans les boyaux des ruines pour y prendre et emmagasiner la puissance nécessaire pour effectuer une nouvelle téléportation, cette fois en emportant avec nous les rebelles des ruines. Nous, pendant ce temps, avions la tâche nécessaire mais risquée de contenir l'invasion, le cauchemar qui attendait de l'autre côté du bouclier dressé par Kayn il y a longtemps de cela.

Nous les vîmes une nouvelle fois lorsque nous avons descendus les maintes marches et la rampe menant au pied d'Eldre'thalas. Innombrables, rassemblés en une masse grouillante et hétérogène. Chevaliers du Carnage et démons, Auspice de l'Abandon et dragons du Temps Réprouvé. Mais pire encore que ces dangers ralliés, nous avons vu leurs silhouettes. Armaros, le héraut du Chaos, armé de sa lame cruelle et de ses plaques d'obsidienne. Tamiel, le Héraut de l'Abandon, à sa cotte de maille noire et sa lame double raclant le sol. Le bouclier était notre seule protection contre l'armée de la Fin des Temps. Peu importe les risques et les circonstances, nous devions les empêcher de le détruire, pour permettre à Kayn de téléporter l'armée de rebelles.

Et c'est ce que nous fîmes. Malgré les chiens démoniaques qui ponctionnèrent et ouvrirent des failles laissant passer des auspices ou des chevaliers, des dragons ou des démons, nous avons tenu. C'était un combat acharné, tenu par les membres de Marchebruine, et aidés des deux autres membres de la Couronne Dorée, et le courage sans failles de trente rebelles. Mais rien n'aurait pu nous préparer à ce qui a suivi.

Nous parvenions à repousser efficacement les troupes du Carnage qui se frayaient un passage. Mais c'est cette victoire en progression qui eu raison de la patience d'Armaros. Scandant, criant de toute la rage dont il semble être l'incarnation, il fit sonner le glas du sursis dont nous bénéficions. Et nous le vîmes.

Asbeel, le Héraut de la Ruine.

Enchaîné et tenu comme une bête par liens de métal, le chevalier de cendres n'a plus rien d'un homme. Voûté comme un animal... Qui est libéré par Armaros, pour nous être lâché dessus. Comme si nous étions les cibles d'une chasse ignoble. Celui qui n'a plus rien d'humain, déployant sa gorge poussa un rugissement bestial, d'une voix terrifiante et écorchée capable de faire trembler les arbres et les ruines même d'Eldre'thalas.

Il n'y avait plus de place pour le courage ou l'orgueil. Alors que le bouclier qui nous protégeait jusqu'alors a volé en éclat sous les assauts conjugués des troupes du Carnage, comme s'il n'avait jamais plus qu'une seule épine dans le chemin de leur victoire, la Ruine s'est avancée. Traînant derrière son immense estramaçon. Nous avons sonné la retraite, mais rien n'y faisait. Les chevaliers du carnage n'étaient plus en rien contraints. Alors que les rebelles tâchaient de retourner auprès de leur dirigeante, ils furent arrêtés et fis prisonniers par les séides d'Armaros. Et nous savions que nous n'avions qu'un seul choix : fuir.

Et c'est ce que nous avons fait. Alors qu'Asbeel s'élançait dans les cieux pour retomber sur l'un des groupes rassemblés de rebelles, tués sur le coup dans une terrible explosion que je ne cesserai jamais d'entendre, qui en l'espace d'un seul battement de coeur fut la raison de tant d'existences, nous nous sommes détournés, et... Nous avons fui. Fui parce que nous savions que c'était là le seul moyen de pouvoir continuer la lutte. Nous nous faisions lâches malgré nous, car si nous tombions, il n'y aurait plus personne pour s'opposer au Père du Carnage et à la Fin des Temps qu'ils désirent apporter.

Durant cette fuite, certains groupes purent être libérés, par les ombres ou une coûteuse téléportation arcanique. Et sitôt arrivés au sommet de la rampe, alors que ceux que nous ne pouvions sauver mourraient derrière nous, le reste des rebelles a continué sa fuite. Nous avons passé les portes pour aller au cœur des ruines, pour trouver Kayn. Mais nous étions trop lents. Le Héraut de la Ruine gagnait constamment du terrain sur nous. Et sans le sacrifices de dix braves, par deux fois, nous ne serions plus là pour rédiger ces lignes.

Comment les oublier ? Eux qui savaient qu'ils ne pourraient survivre ? Comment auraient-ils pu ne serait-ce qu'une seconde espérer vaincre un adversaire aussi terrible aussi formidable ? Pendant si longtemps, ils avaient abandonné leur lutte. Pendant si longtemps, ils ne faisaient qu'attendre la fin de leur combat. Et dans les derniers instants, ils sacrifièrent leur vie pour cette cause en laquelle ils croyaient - pour leurs camarades qui avaient un lendemain auquel survivre. Dix vies, par deux fois... Pour une poignée de secondes.

Notre fuite failli être un échec. Lorsque nous avons trouvé Kayn, nous étions à une seconde de la mort. Lorsqu'il a achevé son sort pour nous téléporter, nous étions à une seconde d'à notre tour être victime de la suprématie bestiale, et ce malgré que nous ayons sacrifié toute notre énergie pour essayer de le retenir une seconde de plus - vainement.

... Une nouvelle fois, notre survie s'est jouée à un coup de chance. Toutefois, j'ai une certitude à l'écriture de ces lignes : sans les sacrifices de ces rebelles, nous n'aurions pas eu cette seconde salvatrice. Sans eux, nous serions morts. Et je n'oublierai jamais leur acte de noblesse absolu. Cette victoire que nous arracherons des mains des sbires du Carnage, cette guerre et cette victoire pour laquelle nous risquons tout, nous leur devrons.

Ils ont été quarante, à donner leurs vies durant cette bataille.
Et ils ne seront pas oubliés.
 
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