Mélusine Greenwood
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Date d'inscription : 11/05/2021
 | Sujet: Chasse à l'ours  Dim 28 Jan - 12:50 | |
| - Citation :
- Rapport du : Après les guerres gnolls sous l’ère de Barathen Wrynn
Mission : Chasse à l’ours
Lieu : Un souvenir de la Marche de l’Ouest
Présents : Zaqiel d’Auroréa, Simikiel d’Auroréa, Kayn d’Auroréa, Daniel Varenne, Mélusine Greenwood, Alcinoé Fal’theril, Brynhildr Asran
Ordre de mission : Découvrir les faiblesses des Hérauts du Carnage
Statut de la mission : En cours
Rapport de mission :
Ainsi, piégé dans un souvenir qui n’était pas le notre, nous ne pouvions faire qu’une chose : nous laisser porter. Alors, contraint que nous étions, c’est ce que nous fîmes. Nous avions perdu les notions de temps et de jours : dans cet univers étrange l’espace-temps semblait aussi dilaté que si un dragon de bronze s’était amusé à jouer avec la trame. Ainsi, les kilomètres ne devenaient qu’un pas et les secondes prenaient parfois des allures d’éternité. Pourtant, inlassable, le temps avanca. Nous dînames à la table d’Armaros et de Jerall. Nous découvrîmes qu’il avait une sœur et une mère. Nous apprîmes également que la région était en conflit permanent avec les gnolls et les trolls, surtout depuis que le roi Barathen Wrynn, avait envoyé des colons tenter d’étendre le royaume dans la jungle septentrionale.
C’est alors que cette routine étrangère s’installait dans ce souvenir qu’un évènement vint bousculer le traintrain quotidien de ce village de la Marche. Un crieur vint. Une prime était désormais posée sur une bête sauvage qui s’en prenait aux voyageurs et aux marchands de la région. Visiblement les victimes étaient nombreuses, suffisement pour que l’on décide de mettre un prix a ce monstre. Jerall et Armaros ne tardèrent pas à se mettre en route et, prisonnier que nous étions du souvenir nous étions autant contraints que volontaire à suivre ces deux personnages.
Jerall exposa une philosophie simple a Armaros : La mort donnait la vie et la vie donnait la mort. La bête devait être tuée pour que d’autres vivent. Ainsi, aucune mort ne devait être inutile. Cette leçon, nous le savions, devait être oubliée du garçon plus tard. Pour autant, a titre personnel, je ne pouvait m’empêcher de la trouver belle et juste. Au bout de quelques temps (Heure ? Minute ? Jour ? Difficile à dire), nous trouvions un camp saccagé. Nous crûmes d’abord a une attaque de gnolls. Blessés, il restait un groupe de ces colons, les guerriers au cheval, envoyé par le Roi dans les jungles du sud du Royaume. Jarell décida d’interrompre sa traque pour aider ces hommes. Mais alors que nous approchions, le temps se figea. Des démons apparurent et nous affrontèrent. Nous étions surpris, ils avaient l’avantage. Pourtant nous n’aurions pas dut l’être car les démons sont bien les seuls être capable de s’affranchir du temps et de l’espace. D’intervenir dans un souvenir et de frapper ce qui y est étranger. C’est même précisément ce qui rend les démons aussi dangereux : Ils ont peu de limite. Ceux la gardaient quelque chose et nous ignorerions quoi pendant longtemps, nous ne devions que sauver nos vies pour sauver celle des autres.
Une fois les démons défait, le monde se remis à tourner. Le temps a s’écouler, le souvenir a s’égrainer. Jerall décida d’aider les étrangers. Armaros, lui, était en profond désaccord : Ces étrangers ne lui inspiraient nulle confiance. Frustré, comme tout enfant, de ne pas être écouté par son père, il décida, armé de son seul couteau, de traquer l’ours lui-même. Il pris la fuite, nous ne pouvions rien faire d’autre que le suivre.
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