Mélusine Greenwood
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Date d'inscription : 11/05/2021
 | Sujet: Terre de Cristal, Parchemin et Géant  Ven 17 Mar - 18:13 | |
| - Citation :
- Rapport du : Quatorzième jour du troisième mois de l’an quarante trois
Mission : Terre de Cristal, Parchemin et Géant.
Lieu : La Caldeira
Présents : Daniel Varenne, Mélusine Greenwood, Alcinoé Fal'theril, Brynhildr Asran, Edgan Reynor
Ordre de mission : Sauver les survivants de la Colonie du Nord
Statut de la mission : En cours
Rapport de mission :
Voilà quelque temps maintenant que les évènements ne nous ont pas laissé le loisir de prendre la plume. Nombre de choses se sont produites depuis qu’une dernière entrée est apparue dans nos chroniques et bien que je sois Celle qui Se Souvient, il est des passages de nos aventures que je ne coucherai peut être pas sur ce parchemin.
Nous sommes entré par la Caldeira en empruntant un tunnel, pressé par le survol d’un dragon : le même ou un autre que celui que nous avions déjà croisé avant ? Je ne saurais le dire. Mais s’il était un séide du Seigneur du Feu, aucun de nous ne tenaient à le combattre. Marchebruine à déjà eu à affronter un dragon par le passé, nous étions victorieux, mais préparés et aidé or ici dans ce monde de cendre, nous ne pouvions attendre aucune aide ni soutiens.
La Caldeira fait sans doute partie des choses les plus belle et les plus terrible qu’il m’ait été donné de voir. Je me souviens des splendeurs que nous avions contemplé au sein de l’Arche, des Colosses Jumeaux, de la Cité antique d’Eldre Thalas mais nous étions ici devant un spectacle bien différent : un spectacle de mort et de couleur. La Caldeira est un endroit ou un volcan s’est effondré répandant sur le sol roche et lave et vitrifiant tout sur son passage. De cette vitrification ne sortaient que les couleurs unique des plagioclases, l’élémentium brute, a l’état de poussière brillait parfois, le soleil frappant ce sol se reflétaient sous la forme d’étincelle chatoyante d’autant de plus de couleur que nous n’avons de mot pour les décrire.
Et pourtant, sous les attraits de ce spectacle a la beauté parfaite se tenait là, tapis, la Mort et la Ruine. Elles avaient pris la forme d’un cratère plus large que long et tout autour étaient installé grue et machines de forage toute faites d’élémentium. D’aussi loin que nous étions nous ne pouvions nous tromper, il s’agissait bien de la mine et du centre industrieux de la Première Flamme, mais un premier constat nous frappa : il était impossible de s’approcher sans être vue : La Caldeira, par nature est une région vitrifiée par le feu, aussi il n’y ni colline ni relief susceptible de masquer notre avancée alors nous progression en silence, lentement, et prudemment.
Nous arrivâmes sans mal au bord du cratère, semble-t-il, sans être repérés mais ce fut bien là le nouveau coup du sort car il était protégé par la magie chamanique de la Première Flamme : Un dôme tout de magie élémentaire fait nous en barrait l’accès. Nous eûmes beau nous creuser la cervelle, impossible de passer ce dôme et ni ma magie ni celle d’Alcinoé n’y pouvaient rien. C’est alors que nous entendirent un convoi en approche. Une troupe de nain accompagné d’un de leur golem approchaient avec, dans leur chariot, deux malheureux condamné au sort terrible de l’esclavage. Nous ne pouvions nous cacher, le combat était inévitable et aucun de nous n’auraient laissé ces deux pauvres hères servir de bêtes de sommes a ces Sombrefer. Nous fûmes victorieux, non sans mal certes mais aucune de nos blessures n’étaient trop grave cette petite victoire, toute insignifiante qu’elle soit, nous mit du baume au cœur et c’est plus léger que nous escortions les esclaves libéré jusqu’au pied de la caverne.
Ces deux personnages nous apprirent d’autres choses sur ce monde dont nous ignorions tout. Ils venaient de la Colonie que nous n’avions put sauver. Ils nous parlèrent longtemps de la Voix dans les Ténèbres. Une voix morne, monocorde qu’ils prenaient pour une manifestation de la Mort elle-même. Selon eux, et selon cette voix, il fallait achever ce monde plutôt que d’essayer de le sauver, cela était la seule chose à faire : On ne peux sauver une bête mourante. Bien que ce point de vue me sois révoltant et contre toute mes propres convictions tant personnelle que scientifique, je dois reconnaitre qu’une partie de son discours étaient troublant et je ne fut pas la seule à faire un rapprochement avec le parlé de Tamiel. Rapprochement, semble t’il, infondé.
Les survivants finirent par nous apprendre que pour pénétrer dans les Mines il fallait être marqué par le Chef de Guerre du Seigneur du Feu. Il fallait invoquer un géant élémentaire et le convaincre, plus que probablement par la force de nous toucher avec son sigil pour nous permettre de franchir le dôme. Une autre tâche a l’ampleur incompréhensible, incommensurable et qui pourraient bien avoir parfaitement raison de nous. Pourtant stoïque, nous acceptions la tâche. Pourquoi ? Parce que Marchebruine n’est pas du genre à s’assoir sans rien faire en attendant que le monde explose. Nous devions rentrer chez nous et pour ça il faudrait sauver ce monde et y apporter la Lumière ainsi que lui retirer Thrùd la Valkyr. Finalement, après avoir été enjoins à continuer, les anciens esclaves nous apprirent que le parchemin nécessaire à l’invocation de ce Chef de Guerre se trouvait dans une grotte non trop loin d’où nous nous trouvions ? Comment le savaient-ils ? Parce que la Voix dans les Ténèbres le leur avait dit.
Masquant notre scepticisme autant que notre inquiétude à l’idée de suivre des illuminés, nous nous mîmes en marche et arrivâmes au bout de quelques heures devant une grotte dont le seuil étaient gardé par deux miradors semblant orienté pour surveiller l’entrée et non pas les arrivée. Les miradors étaient abandonnés et nous pûmes facilement pénétrer dans cette grotte. Nous n’y trouvions peu de chose notable en dehors d’une roche griffée par quelque arme ou outil, mais de ces griffures étranges émanaient encore l’Ombre qui l’avait animé.
Enfin, vint cet étrange lac, remplis d’eau qui pourtant ne reflétaient rien. Une eau figée qui ne devaient plus être troublée depuis des années, pourtant elle devaient bien l’être car ici les Sombrefers venaient pour récupérer leur parchemin, a moins qu’ils aient un autre itinéraire. Nous hésitions quant à la marche à suivre, mais Alcinoé, porteuse de sa propre mission nous fit nous décider. Quitte à apporter la Lumière, autant commencé dans une grotte envie de Ténèbres. Elle mit la première, les pied dans le lac. Nous eûmes alors une vision : Un nain, égorgeant ce que je crois être un drogbar. Puis derrière le lac une autre surprise nous attendait : Un coffre fermé surmonté d’un étrange amalgame de terre et de ténèbres et quand notre prêtresse toucha le coffre, L’ombre nous assaillit.
Nous avions fait un bon dans le passé. Nous n’étions plus nous, mes des guerriers d’un autre peuple, d’un autre plan, combattant pour la survie des leur. Nous étions des élémentaire de terre affrontant la Première Flamme. Nous nous sommes fait massacrer, mais quand nous sommes revenus à nous le parchemin était désormais notre. Qui qu’elle soit, la Voix dans les Ténèbres n’avait pas menti. Un parchemin se trouvait bien dans cette grotte et il permet bien d’invoquer un géant de feu. Et la Voix dans les Ténèbres offrit une nouvelle parole, uniquement destinée à Alcinoé :
« Quand le Géant de Feu vous appellera, nous parlerons »
C’était à n’y rien comprendre, mais avant de prendre un décision nous avions besoin de repos et nous étions plus en sécurité dans cette grotte froide et humide que dans la chaleur terrible et étouffante des steppes du Seigneur de Feu. | |
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