Mélusine Greenwood
Messages : 52 Date d'inscription : 11/05/2021
| Sujet: La Chute de L'imposteur Sam 27 Jan - 19:47 | |
| - Citation :
- Rapport du : Courant du douzième mois de l’an quarante six
Mission : La chute de l’imposteur Lieu : Marche de l’Ouest Présents : Daniel Varenne, Mélusine Greenwood, Alcinoé Fal’theril, Brynhildr Asran, Simikiel d’Auroréa
Ordre de mission : Eliminer l'imposteur Statut de la mission : Réussie
Rapport de mission : Après les évènements qui nous ont mené dans un monde calciné, il m’a fallut du temps avant d’accepter de reprendre la plume. La mémoire est le premier devoir de l’aventurier, mais n’est ce pas la mémoire qui nous mène dans des situations similaires à celle que je vais conter ? C’est bien probable.
Nous venions de revenir, nous avions envoyé deux jeunes protecteurs aux nouvelles d’un groupe d’allié que nous avions, par la force des choses, laissés en plan. Leur retour fut sous le signe de l’affollement, nulle trace de nos alliés, mais un mot qui nous fit tous nous dresser « Carnage ». Un prince des carnages sévirait dans la Marche de l’Ouest et ceux que nous avions connus adolescent et qui se faisait désormais appeler « Fils de la Bruine » s’étaient mis en tête de nous venger.
Ainsi, dans le cas ou ce prince présumait était bel et bien affilié à nos ennemis et afin de sauver nos anciens amis nous prîmes la direction de la Marche de l’Ouest. Le périple fut relativement rapide, Ethan choisis de nous accompagner et pressé par la nécessité, nous allions à vive allure.
A peine entré dans la région nous trouvions la carcasse d’une caravane encore fumante et, a ses pieds, un jeune adulte portant un tabard ressemblant étrangement aux notres, la goutte seulement étant rayé d’un trait blanc. Alcinoé réussis à lui sauver la vie et nous apprimes ainsi qu’il s’agissait d’un de nos vieux amis. Il finit par nous apprendre que lui et ses camarades, « Les Fils de la Bruine », avaient été attaqués et que leurs agresseurs avaient pris la route du nord. Nous laissions Ethan avec lui et nous nous dépêchâmes de suivre cette piste encore chaude. Le spectacle qui nous attendait nous souleva le cœur et, je dois le confesser, déchaîna ma fureur. L’un des adolescents était là, accroché à une croix, éviscéré, méconnaissable, au milieu d’un champs. Simikiel ne se fit pas prier et commença un carnage que nous expédiâmes rapidement. Il n’y eu qu’un survivant que nous fîmes prisonnier. Il nous avoua travailler pour le Prince des Carnages et nous promis, contre sa vie, de nous mener à son Maître.
Alors qu’il nous menait à son repère, il nous conta son histoire. Lui et les siens avaient été enlevé par les séides du Prince des Carnages. Ce maître immonde réussissait à pervertir l’humanité de ses prisonniers en les forçant à se battre, se battre pour garder la vie, se battre pour devenir l’un de ses séides et pour symboliser leur inhumanité, ils devaient abattre celui, ou celle qui leur était le plus proche. Cette petite armée fondée sur ce que l’humanité à de plus peureux sévissait ainsi des années. Néanmoins, peut être que les derniers survivants des Fils de la Bruine étaient toujours vivants.
A force de conviction, de dialogue, nous parvînmes à le ramener à l’humanité. Il fit de lui-même le choix d’affronter son ancien maître, de nous guider dans les dédales de ses sous terrain. Et comme s’il l’avait entendu, le Prince des Carnages nous envoya son premier séide. Un Chevalier de la Mort. Le combat fut violent et sans réel résultat puisqu’après quelques instants, il repartait dans les sous terrains du village, là ou son Maître avait fait son repère et nous le suivîmes.
Là, une sorte d’Intendant nous attendait et nous exposa quelques règles, assez simple. Pour progresser jusqu’au Prince des Carnages, il fallait affronter ses courtisans. Nous nous séparions, Alcinoé et Asran d’un côté, Simikiel, Renaud (notre prisonnier repentant) et moi de l’autre. Chaque groupe affronta un adversaire, puis enfin, le Prince lui-même.
A la finalité, c’est la mémoire de ces adolescents blessé qui, une fois jeune adulte, les a mis dans cette situation. C’est la mémoire qui a transformé des être humains en monstre capable d’enlever son prochain pour nourrir les appétits malsains d’un chevalier noir.
La mémoire ne peux venir sans discernement.
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